C’est une « percée » dans l’immunothérapie contre le cancer, une forme de traitement prometteuse mais qui à ce jour, ne fonctionne que chez 15 à 20% des patients. Mais ce vaccin développé par une équipe de recherche de l'Université du Queensland (Australie) est tout prêt à être testé chez l'Homme après le succès de ses études précliniques. Présenté dans la revue Clinical & Translational Immunology, cette nouvelle forme d’immunothérapie promet une efficacité contre toute une variété de cancers du sang et de tumeurs malignes.
Contre le le glioblastome aussi
Les chercheurs australiens espèrent pouvoir utiliser le vaccin pour traiter plusieurs cancers du sang, dont la leucémie myéloïde, le lymphome non hodgkinien, le myélome multiple et les leucémies pédiatriques mais aussi des tumeurs malignes solides dont les cancers du sein, du poumon, du rein, de l'ovaire et du pancréas ainsi que le glioblastome.
- Ce vaccin composé d'anticorps humains fusionnés avec une protéine spécifique à ces tumeurs, WT1, offre plusieurs avantages clés par rapport aux vaccins existants :
- Le vaccin peut être produit sous la forme d'une formulation clinique standard ce qui évite les difficultés et les coûts de fabrication des vaccins spécifiques aux patients ;
- le vaccin cible les cellules tumorales clés nécessaires à l'initiation de réponses immunitaires spécifiques aux tumeurs, ce qui optimise son efficacité tout en minimisant les effets secondaires possibles.
Source : Clinical & Translational Immunology June 2020 DOI : 10.1002/cti2.1141 Human CLEC9A antibodies deliver Wilms' tumor 1 (WT1) antigen to CD141+ dendritic cells to activate naïve and memory WT1‐specific CD8+ T cells
Lire aussi :
- IMMUNOTHÉRAPIE du CANCER : Un nouveau vaccin microciblé contre les tumeurs
- GLIOBLASTOME et IMMUNOTHÉRAPIE : Pourquoi certaines tumeurs répondent et d’autres pas
- CANCER du REIN : Une nouvelle combinaison d'immunothérapie prometteuse
- LYMPHOME: L'immunothérapie par CAR T-cells, une voie prometteuse vers la rémission